Chère maman parfaite,
Je ne passerai pas par 4 chemins, je vais aller droit au but : je te déteste. Ouais bon, je sais que ce n’est pas une belle façon de commencer une lettre, mais je me retiens de te le dire depuis 4 ans, 123 jours, 4 heures et 12 minutes. Comment se fait-il que je sois si précise, facile, c’est le moment exact où tu as décidé de débarquer dans ma vie au moment précis où la 2e petite barre est apparue sur le test de grossesse. Bon, au début je dois avouer que tu te faisais relativement tranquille (à mon grand bonheur) mais cela n’a pas été bien long que tu as commencé à être envahissante. Jusque-là j’étais capable de dealer avec toi. Ça commencé à se corser quand il a bien fallu que je me rende à l’évidence : je ne serais jamais comme toi. De constater ça au début, ça fait mal. Mal à l’orgueil. Tu es partout, pas moyen de me laisser tranquille! Même lorsque je suis à l’épicerie, tu m’incites à jeter un coup d’œil discret aux autres paniers pour en faire l’analyse de leur contenu. Lorsque j’ouvre mon Facebook, tu es là. Lorsque je regarde la télé, tu es là. Tu as même trouvé le moyen de t’immiscer dans les émissions de mes enfants. Était-ce vraiment nécessaire de me faire sentir cheap à côté de la maman de Caillou ??!
Veux-tu bien me dire, il est où ton linge mou dépareillé, les cheveux qui tiennent de peine et de misère avec un élastique et le décor d’arrière-scène qui laisserait croire qu’il y a eu un bombardement dans ton salon ? Parce que moi, c’est mon quotidien. Il n’y a que toi qui réussis à me faire sentir coupable de ne pas ressembler à un GO de Club Med quand vient le temps de planifier les activités familiales. Parce que moi le soir en arrivant à la maison après 1H30 de trafic, 25 minutes à essayer de convaincre les enfants de mettre leur manteau à la garderie et 35 minutes à essayer de préparer un repas avec comme ambiance de fond des enfants qui se tiraillent, ben je suis écoeurée! Et là, ai-je vraiment besoin de te parler de ce qui se passe pas dans la chambre à coucher? Ben oui, pas besoin de jouer à l’effarouchée, moi maintenant quand je vais au lit c’est pour dormir et oui probablement quand je dors j’ai une petite coulisse de bave sur le coin de ma bouche. En plus, si ça se trouve, je ronfle! Rien de bien sexy, je te l’accorde, mais dis-toi au moins que quand ça m’arrive, c’est parce que mon sommeil est profond (ce qui est rendu un phénomène rare par chez nous). Ce qui explique que le matin en me levant je ne ressemble en rien aux femmes que l’on voit un peu partout dans les publicités, non moi, j’ai plutôt l’air d’avoir dormi sur la corde à linge pendant un ouragan.
Mais je me pose une question, existes-tu vraiment ou bien tu es le fruit de mon imagination ? Tu sais quoi, à bien y penser, je ne tiens pas vraiment à le savoir. Tu sais pourquoi? Parce que j’ai décidé que ton règne était fini. F-F-I-N-N-I -FINI
Parce que oui, des fois, j’ai l’air de faire un remake de Hulk quand je suis en colère. Ouin pis! Parce que oui, je ne sers pas toujours des repas dignes du guide alimentaire canadien. Ouin pis! Parce que ma maison à souvent l’air d’avoir été le lieu de tournage d’un épisode de Walking dead? Ouin pis! Parce qu’il m’arrive parfois souvent d’acheter la paix. Ouin pis!? Et parce que ça m’arrive parfois d’avoir le goût de brailler ma vie parce que je me sens plus que dépassée. Ouin piiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis?! Ça finit toujours par passer anyway!
Je suis à des années-lumière de la perfection, c’est vrai. Mais une chose dont je suis certaine c’est que chaque jour je fais de mon mieux. Et ça, j’espère que mes enfants le comprendront un jour comme je l’ai compris. Si un jour, tu viens chez nous à l’improviste, c’est probablement dans un heureux bordel que tu trouveras notre maison. Si tu me croises à l’épicerie ou dans une quelconque salle d’attente il y a de bonnes chances que ce soit à ce moment précis que mes enfants décideront de faire leur fameuse imitation du bacon (qui je dois l’avouer est plutôt réussie). Si l’envie te prend alors de me juger, alors c’est toi qui n’auras rien compris. Ma vie est peut-être truffée de plein de petites imperfections, oui c’est vrai, mais cela ne change en rien l’amour que j’ai pour mes enfants. Et si pour avoir la chance d’être leur maman ça veut dire une maison qui ne dégage pas toujours (ou du moins pas longtemps) une fraîche odeur de M.Net, avoir les cheveux en bataille ou encore avoir droit à des crises spectaculaires en public, et bien, emmenez-en du chaos!
Je te conseille fortement de te trouver une autre personne à embêter, moi j’ai assez donné. L’époque où je me tapais sur la tête est révolue. S’il te plaît, laisse les autres mamans tranquilles elles en ont déjà bien assez sur leurs épaules, elles aussi.
Bon je te laisse, j’ai une attaque de bisous à aller faire!
Holà la je me reconnais les cheveux en bataille arrivée à l'école (genre ce matin il pleut à verse partie sans parapluie. .. oups les dégâts) et je me reconnais dans la maison champ de bataille, les piles de linge…. je ne suis pas une pro du rangement même si j'aime l'ordre. Ben tant pis acceptez moi comme je suis.
Je pense qu'on trouve dans chaque maman une perfection qu'on aimerai avoir, mais que personne n'est parfait et heureusement!
Belle soirée à toutes les mamans imparfaites mais qui aiment leurs enfants tellement fort qu'elles font tout ce qu'elles peuvent pour les rendre heureux et c'est ça qui compte
��
C'est cela qui faut faire. La poussière et le ménage, il n'y a rien de plus fidèle que ça. Essayer de prendre du temps pour nous et nos enfants, passe bien avant l'ordre et les DÉGÂTS. Et voilà.
Ça fait teeeelllleeeeeeement du bien de lire un texte comme ça! Merci à toi de nous montrer qu'on n'est pas seule dans cette situation. On se sent coupable de tout et pourtant on fait de notre mieux. On les aime nos petits "bacon" même si on n'a pas toujours la bonne façon de leur montrer. Merci merci merci tu me fais du bien ce matin.
FEMME AU FOYER
Une femme au foyer me dit qu’elle n’a pas d’emploi,
Pas de travail donc pas de rémunération,
Qu’elle aimerait beaucoup exercer une profession.
J’analyse le tout et constate ses exploits !
Ma chère Madame, lui répondis-je, vous enseignez
En aidant vos enfants, le soir, dans leurs devoirs.
Très reconnaissants et, gravés dans leur mémoire,
Des souvenirs précis resteront imprégnés.
À cela je rajoute que vous êtes infirmière !
Combien de vos enfants avez-vous donc soignés ?
Sur tous ces gros bobos, une victoire bien gagnée.
Vos efforts les ont sauvés avec les prières.
Sans oublier, voyons, l’entretien ménager
Où on retrouve une routine bien organisée.
Ce domaine-là, il ne faut pas l’amenuiser
Nous aimons tous notre endroit bien aménagé.
Vos valeurs communiquées à la descendance :
Sécurité, courage et sens de la famille !
Et toutes les fois que vous avez sorti l’aiguille !
Leur couturière envoyée par la providence.
Que dire de vos dons de repassage ma chère dame !
Venant sans cesse à bout des taches les plus rebelles
Vous sauvez de l’argent sans remplir les poubelles !
Vous cuisinez aussi comme un chef, belle madame.
Avec des outils d’hommes vous réparez souvent
Ce qui se brise parfois à cause de vos enfants.
Votre four n’est pas toujours autonettoyant…
Pensons à la tâche de la femme auparavant…
Des mots, encore des mots en hommage à vous toutes
Comptables, confidentes, consolatrices quotidiennes
Jouant un grand rôle, en votant comme citoyennes
Et, je vous le jure, d’autres qualités s’ajoutent.
Que deviendrait la collectivité sans vous ?
Notre société y perdrait beaucoup au change.
Je me permets de vous voir comme étant des anges
Avec une force « superwoman », le savez-vous ?
Louise Hudon, poétesse au Canada
2 mars 2015
FEMME AU FOYER
Une femme au foyer me dit qu’elle n’a pas d’emploi,
Pas de travail donc pas de rémunération,
Qu’elle aimerait beaucoup exercer une profession.
J’analyse le tout et constate ses exploits !
Ma chère Madame, lui répondis-je, vous enseignez
En aidant vos enfants, le soir, dans leurs devoirs.
Très reconnaissants et, gravés dans leur mémoire,
Des souvenirs précis resteront imprégnés.
À cela je rajoute que vous êtes infirmière !
Combien de vos enfants avez-vous donc soignés ?
Sur tous ces gros bobos, une victoire bien gagnée.
Vos efforts les ont sauvés avec les prières.
Sans oublier, voyons, l’entretien ménager
Où on retrouve une routine bien organisée.
Ce domaine-là, il ne faut pas l’amenuiser
Nous aimons tous notre endroit bien aménagé.
Vos valeurs communiquées à la descendance :
Sécurité, courage et sens de la famille !
Et toutes les fois que vous avez sorti l’aiguille !
Leur couturière envoyée par la providence.
Que dire de vos dons de repassage ma chère dame !
Venant sans cesse à bout des taches les plus rebelles
Vous sauvez de l’argent sans remplir les poubelles !
Vous cuisinez aussi comme un chef, belle madame.
Avec des outils d’hommes vous réparez souvent
Ce qui se brise parfois à cause de vos enfants.
Votre four n’est pas toujours autonettoyant…
Pensons à la tâche de la femme auparavant…
Des mots, encore des mots en hommage à vous toutes
Comptables, confidentes, consolatrices quotidiennes
Jouant un grand rôle, en votant comme citoyennes
Et, je vous le jure, d’autres qualités s’ajoutent.
Que deviendrait la collectivité sans vous ?
Notre société y perdrait beaucoup au change.
Je me permets de vous voir comme étant des anges
Avec une force « superwoman », le savez-vous ?
Louise Hudon, poétesse au Canada
2 mars 2015
Voir mon poème "femme au foyer" sur http://www.louisehudonmedium.com. Cela va encourager toutes les mamans.
Wow quel beau texte moi qui me dit toujours que je pourrais faire mieu et encore mieu alors que je fais tout ce que je peu… Oui je travail juste 2 jours demain mais les 5 autres je suis seul avec mon enfant à tout faire et j'ai jamais l'impression d'en faire asser quand les gens critique ou me regarde au magasin dire non